• Le stress en compétition

    Le stress existe depuis la nuit des temps. Ne nous attardons pas sur les évidences. L’objectif de cet article est de savoir ce qu’est le stress pour le remettre à sa juste place. Il existe deux réactions face à un événement stressant : la FUITE (réaction de flight) ou l’affrontement (réaction de fight). N’importe quelle situation provoque un stress. L’utilisation de ce mot n’a donc en général que peu de sens. « Je suis stressé » = évidence… Mais en général nous entendons par là : « je suis TROP stressé ». Ce qui va faire échos, c’est notre façon de le percevoir.

    Le stress est, en effet, une certaine tension venant de l’extérieur qui perturbe notre équilibre intérieur et nous demande de nous adapter. Tout le monde ressent du stress tout le temps. C’est en général un très bon carburant dans la vie comme en compétition. Tant que l’intensité est « raisonnable », le stress est qualifié de « positif » ou EUSTRESS.

    Nous allons y revenir un peu plus loin. Comme toute chose, qui dit « versant positif » dit aussi « versant négatif ». Lorsque l’intensité augmente elle va nécessiter plus d’effort pour être canalisée. Pour reprendre un modèle de référence (le SGA de Selye) on entre dans une phase de « RESISTANCE ».

    C’est à ce moment-là que l’on va devoir utiliser des stratégies de type « flight » ou de type « fight ». L’une ou l’autre dépendra de la personnalité de chacun et du ressenti du moment. Face à une situation incontrôlable, je fuis ; face une situation contrôlable, je fais face.

    le stress en compétition

     CONCRETEMENT

    1. L’Eustress ou stress positif :

    On parle toujours de stress quand ça ne va pas. Parlons un peu des bons moments ! Le stress nous pousse à l’action, bien entendu si son intensité n’est pas trop grande. Cette énergie est une source puissante et indispensable de la motivation.

    Pourquoi tous les joueurs ou presque préfèrent aller en match plutôt que s’entraîner sérieusement à votre avis ? C’est parce qu’il y a le stress en compétition, il stimule, embrase le sport. Il rend les choses dignes d’intérêts, passionnantes. Malgré la déception parfois, un compétiteur y revient encore et encore…

    C’est une formidable source de progrès. Le stress positif est l’élément clef de la motivation. Il permet de connaitre son fonctionnement et de repousser sans cesse les limites. C’est lui qui permet, en grande partie de ressentir le plaisir du jeu, les sensations, la concentration…

                                   >>> Pas d’EUSTRESS ou STRESS POSITIF = Peu de plaisir, peu de sensation. Ce n’est pas seulement en cas de stress « négatif » que l’on remarque cela. Parfois, il faut même provoquer le stress, pour en quelque sorte remettre du gaz dans la machine. Comme lorsqu’on fait un match juste après une sieste… en général… cela ne donne pas grand-chose…

                        2.   Le stress négatif :

                C’est celui qui pose vraiment problème. La tension est telle qu’il faut faire quelque chose pour tenter de la faire baisser. Schématiquement, on peut dire que les deux façons de faire sont le repli : on cherche à s’éloigner réellement ou mentalement de ce qui nous stresse :

    Souvenons-nous de ces moments où l’on regarde autour du court au moment des balles de set par exemple…

    Face aux points importants, par cette réaction, on cherche à s’évader le temps que l’orage passe…

          On peut aussi faire-face. Une situation peut être extrêmement intense, stressante, mais je sais que j’ai les ressources pour l’affronter alors je fonce dans le tas. Le choix est une histoire personnelle, savoir de quoi on est capable ou pas capable.

            Observez les matches des champions : ce qui gèrent le mieux leur stress. Lorsqu’ils (elles) ont conscience qu’ils (elles) ne peuvent rien faire car l’adversaire est trop fort, ils commencent à renvoyer… + d’effets, + de hauteur et courir dans tous les sens pour contenir l’orage. Dès que l’adversaire baisse de rythme, alors, changement de stratégie et ces joueurs (euses) reprennent le jeu à leur compte.

                                   >>> Trop de STRESS NEGATIF = une fatigue progressive plus ou moins intense. Le temps de jeu effectif au tennis est de moins de 12min par heure de jeu (en enlevant le ramassage de balle, les discussions, les changements de côtés etc…). Pourtant, même les athlètes sont fatigués en fin de match ! Pour l’essentiel, il s’agit, dans ce cas précis, de tensions nerveuses ou stress négatif.

    CONCLUSION

            J’ai abordé ici les deux aspects, positifs et négatifs du stress. Mais il ne s’agit que de constater les réactions habituelles. Le but d’un sportif amateur ou professionnel est de conserver le stress positif et de minimiser le négatif.

           C’est une des applications de l’entraînement mental. Comme on le sait, une même situation peut être difficile pour un joueur, facile pour un autre selon son point de vue. C’est ce qui fait la différence entre les meilleurs : la capacité à rester en stress positif. Pour dire la même chose autrement :

                                   >>> Rester ICI et MAINTENANT, dans l’intensité de l’instant présent. Pas de pensées parasites, de physique ou de technique ; juste l’instant présent. A-t-on vraiment besoin de s’occuper d’autre chose lors d’un match ?

     Mathieu charon

  • S’exprimer à travers le sport, communiquer

    Dans cet article, nous allons explorer brièvement ce que veut dire «mental». Ce mot signifie «dire», «s’exprimer», «donner du sens».

    s'exprimer sportivement

    Dès cet instant-là, un sportif qui souhaite développer son « mental » devrait sans doute s’interroger sur ce qu’il exprime lors de sa pratique. La compétition, soumettant à un stress souvent important est un très bon révélateur de notre langage sportif. Pratiquer un sport, c’est un peu comme s’exprimer verbalement. Parler du sport, des sportifs, de soi, des autres etc… Si ça ne voulait rien dire, personne ne ferait de sport. C’est bien trop d’efforts pour ne se contenter de « rien »… Et recommencer ce « rien » à chaque compétition en s’infligeant au passage tous les entraînements tous plus éreintants les uns que les autres. Arrêtons-là le langage « psy » !

                Il y a plusieurs formes de communication au travers de la pratique sportive. Celle avec soi-même, et celle avec les autres. Commençons par aborder la seconde.

    1.      La communication « extérieure » :

    Il s’agit des relations avec l’entourage : parents, famille, amis, enseignant(s), coach(s)… Bien entendu, toutes ces relations, chacune à leur façon, vont jouer un rôle plus ou moins grand selon l’importance que leur accorde le sportif. Pour certains, le coach est un élément central ; c’est souvent ce que les compétiteurs de haut niveau attendent d’un coach. Cependant, ce n’est pas une règle générale. Pour prendre des exemples dans le monde du tennis : Nadal, c’est son oncle qui joue ce rôle, bien qu’il joue le rôle d’entraîneur il n’en reste pas moins un membre de la famille. Un joueur comme Federer se passe régulièrement de coach et mise son équilibre sur sa famille et amis proches. Dans le cadre d’un sport d’équipe, c’est un peu différent, car le groupe constitue un élément supplémentaire. On pourrait presque dire un sportif de plus. Il peut alors y avoir des relations avec le coach qui a pour fonction de maintenir la cohésion et donc l’expression du groupe, mais chacun des membres a également sa propre relation avec les autres membres, avec son propre entourage puis celui du groupe. C’est pourquoi, pour y comprendre quelque chose, il est mieux de partir du point de vue individuel puis d’étendre progressivement. Tout comme on part du point de vue de l’entraînement pour aller vers le rapport à la compétition.

    Il s’agit de comprendre que la communication recouvre un grand nombre de choses et qu’il convient de lui accorder une place importante dès l’instant où l’on aborde l’aspect mental du sport. Je ne parle pas de faire une psychanalyse pendant 15 ans mais juste de permettre au sportif de bien savoir où il met les pieds ; quelles sont les incidences de ses comportements ou attitudes ? Ceci dans un but précis, savoir où se place chaque membre de son entourage par rapport à sa pratique sportive. Bien que cela semble réservé aux plus hauts niveaux, mon expérience m’a conduit à le ramener au sport amateur.

    Combien d’enseignants ont des difficultés à gérer les parents des jeunes sportifs ? Pour rester sur l’exemple des jeunes, ils veulent faire plaisir à tout le monde, s’il n’y a pas de cohérence dans l’entourage, le niveau sportif exprimé descend en flèche. Les conflits entre les membres de l’entourage resurgissent sur l’expression sportive. Ce n’est déjà pas facile à gérer pour un sportif adulte, alors mettons à la place d’un enfant ou un ado compétiteur…

    Pour favoriser le sportif à s’exprimer à son meilleur niveau, il est essentiel que la communication soit bonne. C’est le défi majeur du sportif de haut niveau : faire tenir tout le monde ensemble, trouver le meilleur équilibre. C’est d’ailleurs pour cela que nombre de sportif de très haut niveau préfèrent parfois la solitude… quitte à perdre d’autres avantages apportés eux par les autres. Mais, j’insiste là-dessus : ceci est valable pour n’importe quel niveau, pro ou non. Pour les pros, il est vrai que c’est leur carrière c’est à dire une partie de leur vie qui se joue, pour le sportif occasionnel c’est selon l’importance accordée.

    Concrètement, il faut que chacun reste à sa place. L’enseignant reste l’enseignant, il peut être un ami mais sa position dans l’esprit du sportif doit être la référence sur le plan de l’enseignement, technique, tactique, physique etc… Le coach, c’est le sportif qui décide la place qu’il devra assumer ou le coach lui-même qui propose quitte à essuyer le refus du sportif. Les parents, même s’ils connaissent bien le sport doivent rester la famille, apporter du soutien ok, accompagner ok, mais jamais s’exprimer sur le discours des autres membres. Les amis, même rôle. Ensuite, c’est à chacun de garder sa place et de se rappeler que c’est le sportif le centre et non la personnalité de chacun. On retrouve la notion d’ « équipe » vu en début d’article. On est toujours en équipe… Même un sport individuel est un sport d’équipe… S’il ne l’est pas, de mon point de vue, il est voué à l’échec.

    RESUME :

    Pour une expression sportive maximum : le sportif doit être le centre de l’attention. Ce qui permet à quelqu’un de donner le maximum de ses capacités, c’est lorsqu’il est stable émotionnellement, qu’il est entouré de gens qui ont confiance en lui, qui le soutiennent.

    Je n’accorde pas de place privilégiée à aucun des acteurs. Je crois que le sportif accorde une importance à chacun qui peut varier en fonction de son expérience, de ses compétitions, de sa vie. De la même façon qu’au fil du temps nous ne fréquentons pas les mêmes personnes. Nous faisons de nouvelles rencontres, découvrons de nouveaux horizons.

    s'exprimer sportivement

    2.      La communication « intérieure » :

    A présent, intéressons-nous à la communication, au langage envers nous-même. Ici, je vous passe les travaux multiples sur l’image de soi, l’estime de soi etc… Revenons sur un des propos ci-dessus : « le sportif doit être le centre de l’attention ».

    Je souhaite préciser ce que j’entends par « centre ». En effet, il ne s’agit aucunement de faire du sportif une sorte de super-ego ou de centre du monde. Ce que je vise dans mes dires, c’est montrer que l’attention du sportif doit être sur ce qui se passe en lui afin de prendre conscience des fonctionnements qui le conditionnent. Pour revenir sur l’entourage, il a une grande fonction pour en quelque sorte absorber une partie des difficultés auxquelles un sportif est obligatoirement soumis. Tous les stress liés à la compétition, le rapport aux autres, les rivalités, pressions, points importants, enjeux, blessures et j’en passe. L’entourage doit permettre au sportif de rendre les difficultés surmontables, les montrer sous un jour acceptable afin que ces stress puissent être source de motivation et non un obstacle infranchissable ou une phase de stagnation.

    L’état d’esprit est donc prépondérant dans cette vision des choses. Je pars ici du principe, que le sportif bénéficie de son entourage pour atténuer la force des difficultés, lui permettant ainsi de se concentrer sur l’essentiel : s’exprimer à son niveau sportif le meilleur.

    Naturellement la concentration sur l’essentiel n’est donc pas de considérer que l’entourage est au service du sportif et n’entrera jamais en opposition avec lui. C’est plus complexe que cela. Mais, il s’agit de se concentrer sur ce qu’il peut maîtriser : sa concentration, ses émotions, sa combativité ; c’est-à-dire les qualités nécessaires d’un compétiteur. Là encore, qu’il soit à très haut niveau, ou amateur, l’état d’esprit reste le même. Ce qui varie surtout, c’est la force et l’intensité des difficultés comme de la concentration nécessaire. Il va de soi qu’un sportif de très haut niveau a des exigences bien plus grandes et des conséquences qui ne sauraient être les mêmes qu’un pratiquant amateur. Mais si cela ne convenait que pour les athlètes alors les coaches seraient tous des anciens très grands sportifs, ce qui est assez rare si on regarde bien.

    Notons également que la compétition peut s’établir par rapport à soi et suivant comment elle est considérée permettre des progrès considérables ou provoquer un repli négatif.

    A présent, j’en viens au dialogue avec soi-même. Le rapport conscient / inconscient. On est là sur le plan pratique. Il faut bien garder en tête, en compétition comme en entraînement ; qu’on soit enseignant, membre de l’entourage ou le sportif-même. Notre inconscient ne retient pas la polarisation que nous mettons à tel ou tel événements mais l’intensité que nous lui consacrons. Je m’explique : on mémorise un élément suite à l’investissement qu’on y consacre. Il peut être un effort de concentration, un ressenti physique très fort (lié à l’adrénaline entre autres), des « sensations fortes », une émotion, un stress etc… On y associe souvent le langage : « allez !!! », « Non, pas ça ! », « Je suis nul », « je suis le plus fort » par exemple. Ces éléments de langage accentuent l’action qui vient de se dérouler… une victoire, une action de jeu positive ou négative, gain d’un point important.

    Mais attention ! Ce qui important c’est l’action. Le langage donne de l’importance à l’action. Si commettez une erreur, que vous vous encouragiez ou vous vous accusiez de l’avoir faite : même conséquence. On mémorise l’action qui vient de se dérouler. PEU IMPORTE les mots utilisés. Dans l’action, le sens importe peu. Dans le cas présent, vous augmentez la mémorisation de l’erreur… ce qui n’est pas le résultat escompté. On retient davantage car on a fait monter la charge émotionnelle de manière inadéquate.

    Le langage a cependant une autre fonction, celle d’informer. Par exemple, suite à une erreur on analyse avec des mots ce qui vient de se passer pour ne pas recommencer. (On se place ici dans l’analyse pure, pas d’émotion). Regardons une illustration : « j’ai encore mis la balle 10 mètres dehors », chose que l’on entend souvent au bord des courts de tennis… La partie émotionnelle insiste sur le fait de recommencer, mais on ne s’y intéresse pas ici. La partie informative est « 10 mètres ». On retient verbalement 10 mètre. Pour corriger on se base sur une information fausse. La correction aura donc toutes les chances d’être mal effectuée. Une simple phrase comme celle-ci contient donc deux erreurs facilement évitables.

    Résumé :

    Dans notre langage, il faut garder toujours à l’esprit l’action. C’est elle qui prime. Il s’agit de s’exprimer avec des verbes d’actions en priorité. On évite toute connotation négative, la neutralité est encore la meilleure chose.

    Un langage positif a deux versants : l’un qui encourage et maintient dans une bonne dynamique mais un autre qui conduit à avec trop d’extravagance, et peut conduire à l’illusion que s’exprimer positivement suffit et que les efforts ne sont plus nécessaires.

    C’est pour cela que, hors cas particulier, je conseille plutôt la neutralité quelle que soit l’action. J’appelle « cas particulier » : un point qui dure très longtemps, « parfait » ou encore un but au foot, une action spectaculaire… Il est mieux de maintenir un état d’esprit le plus calme possible rendant favorables les conditions pour la concentration qui permet de s’exprimer pleinement.

    MATHIEU CHARON

  • Que fait-on dans un entraînement mental ?

    Que fait-on dans un entraînement mental ?

    Où ?

    Comme pour tout apprentissage, il est intéressant de savoir comment fonctionne la mémoire. En effet, celle-ci est très sensible au « contexte », c’est-à-dire aux lieux et conditions dans lesquels l’apprentissage s’est déroulé. Par conséquent, si je veux améliorer mon mental au tennis, le meilleur endroit est le court de tennis… Pour un nageur, c’est la piscine, pour le footballeur, le terrain de foot.

    Ainsi, hormis travail particulier et ponctuel, un entraînement en salle s’avère assez peu « rentable ». J’entends par là, qu’il y a peu d’améliorations « objectives » ou mesurables. Au tennis, il suffit de faire le rapport entre les points marqués et les erreurs non-provoquées par l’adversaire… si, en moyenne, les erreurs ne diminuent pas c’est que l’entraînement est inefficace. Il convient donc de se poser les bonnes questions.

    Précisons par ailleurs, qu’il convient d’être prudent dans le domaine du mental. On peut travailler pour optimiser son efficacité OU pour se sentir « bien » en compétition, ET/OU les deux. Mais les pièges sont fréquents : j’ai souvent observé des joueurs qui se sentent formidablement bien en appliquant une technique mais qui n’ont pas la lucidité pour remarquer leur pourcentage énorme d’erreurs.

    Mon travail vise le bien-être évidemment, mais également l’efficacité grâce à une amélioration de la concentration entre autres. C’est pour cela qu’il peut parfois y avoir un temps durant lequel le sportif est déstabilisé par ce que je lui dis. Car, il joue mieux et pourtant ne se sent pas forcément bien au départ. Bien entendu, ce n’est qu’une question de persévérance. D’expérience, ces phases se produisent très souvent mais ne durent que peu de temps. Après tout, en s’y penchant un peu, nous touchons à des habitudes parfois ancrées depuis des années, il n’y a donc rien d’extraordinaire à être perturbé quelques temps. C’est l’évolution !

    Quand ?

     

    Tout dépend de ses objectifs personnels. La finalité d’un entraînement est de s’inscrire dans la durée. Le premier but est d’acquérir des connaissances sur le sujet : savoir comment je réagis en fonction des circonstances notamment. Apprendre la marche des pensées, des émotions etc…

    A cela s’ajoutent les techniques à expérimenter. Un entraînement occasionnel peut associer les deux ou travailler l’un et l’autre séparément. Dans un stage, les conditions sont différentes, on cumule toujours les deux. Ils comportent un programme plus dense qu’un entraînement classique et un bon nombre de techniques. Le but est de transmettre un bagage important qui devra être mis à l’épreuve ensuite.

    Le stage est aussi un bon format pour réviser efficacement quand on est déjà « habitués ».

     

    Comment ?

     

    On utilise des techniques diverses. Mais je dois bien affirmer que même s’il est capital de changer les approches régulièrement, il faut maintenir une bonne cohérence. Il convient de faire voir les choses sous une lumière différente, tout en restant méthodique et en gardant les objectifs en tête.

     

     

    Par exemple : il est bon de pratiquer régulièrement sur le court des techniques qui font appel à la concentration.

    OU : on travaille le relâchement musculaire… pour être capable de garder un bon niveau concentration.

    OU : on « visualise » pour améliorer son maintien d’attention, pour éviter trop de dispersion.

    Il s’agit ainsi, d’installer des méthodes, propres à chacun, pour rendre « l’état de performance » habituel pour le compétiteur. L’application de telle ou telle technique dépend de l’entraîneur, du coach et bien sûr de l’orientation donnée au travail. Ceci est convenu avant par dialogue avec les sportifs.

    BILAN

     

    Ø Le « mental » se travaille en situation ! Dans le lieu d’action de la compétition. Le travail en salle n’est pas à privilégier.(hors cas particuliers)

     

    o   Par exemple, la relaxation ou la sophrologie montrent de bien meilleurs résultats quand elles sont appliquées sur un terrain de sport.

     

    o   Il est intéressant de pratiquer le sport en question immédiatement après. Ceci favorise la mémorisation.

     

     

    Ø  Il est bien de mettre régulièrement à jour son programme, des objectifs fixés à l’avance en fonction de sa progression. (Sauf dans le cadre d’un stage où le programme est nécessairement plus rigide)

    Ø  Les techniques dépendent surtout de l’orientation à donner à son travail. Le « coach » est là pour proposer les techniques qui lui semblent les plus pertinentes pour le sportif.

    Ø A noter qu’un coach ne peut enseigner une technique sans l’avoir largement expérimentée lui-même. Ça va de soi…

    MATHIEU CHARON